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Déterminer le bon montant à lever

Avoir des objectifs chiffrés

Le montant de la levée ne se définit pas au hasard mais en fonction d’objectifs chiffrés. Ces objectifs doivent être clairement définis: recrutement prévu à court et moyen terme, acquisition client, sortie d’une nouvelle version du produit…

Il faut noter que cette étape est nécessaire car les investisseurs privés comme des fonds demanderont les justifications précises du montant levé. Normalement, ces objectifs se définissent sur 15–18 mois, jusqu’à la prochaine levée, ce qui permet de calculer son “cash burn” (consommation de trésorerie) puis de déterminer le montant total à lever.

Rester réaliste

Il faut absolument éviter de déterminer le montant de sa levée selon des critères trop subjectifs, notamment en se comparant à des acteurs concurrents ayant levé récemment ou en se basant sur le dynamisme du secteur.

Si cela peut donner une échelle du montant à chercher, il faut rester concentrer sur les objectifs propres de sa startup.

Garder un montant & une valorisation “flottants”

Au début de sa levée, notamment lors des premières rencontres, il n’est pas dramatique de ne pas donner un montant recherché ou de ne pas proposer de valorisation fixe aux investisseurs.

Concernant le montant recherché, l’idée est de donner une fourchette. Les investisseurs savent effectivement que l’exécution du plan de développement (voir 3) peut coûter plus cher que prévu, mieux vaut alors jouer la carte de la transparence dès que début et donner une estimation du montant recherché qu’un montant précis irréaliste.

Quant à la valorisation (de laquelle dépend donc la part du capital que l’on va céder aux Business Angels), elle n’est pas sensée être totalement fixée au début d’une levée de fonds. On reviendra plus en détail sur cette question clé, mais il faut noter que pour une levée de seed le taux de dilution est généralement compris entre 20 et 30%.

Avant chaque levée, on doit avoir une fourchette en tête. Pour cette levée, elle était de 6 à 10 millions d’euros. L’exécution du plan de développement coûtait 4 millions, et on a joué la transparence avec les investisseurs en leur disant qu’ils savaient bien que ça ne se passe jamais comme prévu… Et que pour être en mesure de réellement exécuter le plan initial, nous avions besoin d’au minimum 6 millions. Pour la dilution, on avait aussi une fourchette de 20 à 30%. Cédric de 1001pharmacies.com // Lien vers l’article

Rester sur une fourchette basse, quitte à augmenter son montant
On peut évidemment se tromper (un peu!) sur le montant que l’on recherche, notamment au début. Rectifier rapidement le cas échéant et s’expliquer auprès des investisseurs concernés, notamment après les premières rencontres, est primordial pour ne pas se griller.

Enfin, il est clairement déconseillé d’envisager sa levée dans une approche top-down. Mieux vaut décider d’augmenter le montant que l’on recherche pendant sa levée, quitte à devoir renégocier certaines conditions du pacte (notamment la valorisation) pour faire rentrer d’autres actionnaires, que de devoir lever moins si la levée s’éternise

Mis à jour le : 31/10/2018

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